toutes les femmes qui habitent en moi (2020)
Court-métrage, 15 min. Trois créatrices unissent leurs univers et leur sensibilité dans un court film d’art qui met en lumière ces liens physiques et métaphoriques entre mère et enfant, entre humain et nature. Ces fils invisibles, qui au-delà et à travers nos déchirures, nous relient aux autres et à la terre.
Dériver, se laisser porter
Ressemer, s’enraciner
Construire des villages sur nos corps enterrés
Nouer, tisser, tresser nos histoires jusqu’à s’y perdre
Y cueillir nos blessures comme un bouquet
Une fleur à la fois
Danser
Se partager
S’abandonner
Offrir aux grands vents l’écho de nos douleurs et de nos bonheurs
Entre les feuillages
Entre ici et là
Cœur ouvert
Paumes tournées vers le ciel
Se laisser traverser
Et se refaire avant de faner
Idéation : Marie-Hélène Bellavance
Création : Marie-Hélène Bellavance, Ariane Boulet et Andréa de Keijzer
Interprétation : Marie-Hélène Bellavance, Léonore Lavigne et Romane Lavigne
Direction photo et caméra : Andréa de Keijzer
Direction du geste : Ariane Boulet
Montage : Marie-Hélène Bellavance, Ariane Boulet et Andréa de Keijzer
Musique : Gabriel Vignola
Production : Corpuscule Danse
— À perte de vue (2019)
Un duo poétique et sensible sur la force de la brisure et la puissance d’être.
Accueil de ce qui est brisé
Accueil de l’ininterrompu
De ce qui, entre-temps, vivra
De ce qui, entrevu, s’efface
Est-ce vivre que d’accueillir
Est-ce l’autre qui vient, déjà
(François Cheng)
Chorégraphie : Lucie Grégoire
Interprétation : Marie-Hélène Bellavance et Georges-Nicolas Tremblay
Conception sonore : Robert Normandeau
Conception lumière et directeur technique : Lee Anholt
Conseillère artistique : Annik Hamel
Costumes : Marzia Pellissier et Catherine Gauthier
Durée : 20 min
exposition Itaï Doshin [un même cœur dans des corps différents] (2019)
L’exposition adresse ce qui nous relie et nous différencie, les points de friction et d’échange que génèrent la rencontre avec l’autre, l’adaptation de l’individu à son environnement et vice versa. Intrinsèquement liée aux recherches et découvertes générées par le projet Quadriptyque, elle devient un outil de compréhension du corps, sous toutes ses formes et propose un parcours au cœur de ces multiples façon d’aborder l’autre, cet autre éternellement comme moi et éternellement différent de moi.
Conception et réalisation : Marie-Hélène Bellavance et Marzia Pellissier
— « À mes yeux c'est similaire » (2019)
La pièce À mes yeux c’est similaire se déploie au sein de l’exposition Itaï Dōshin [un même cœur dans des corps différents] et suggère un univers à mi-chemin entre l’espoir et l’écroulement, les rêves et la déconstruction des idéaux. Les femmes interprètes portent leurs corps et leurs voix hors des différences physique visibles, vers un endroit commun et laissent ainsi au travers de l’exposition une trace de leur passage et de leur réflexion.
Chorégraphie : Sarah-Ève Grant
Interprétation trio : Maxime D.-Pomerleau, Joannie Douville et Roya Hosini (Roya The DestRoya)
Interprétation duo : Maxime D.-Pomerleau et Ariane Boulet
Conseillère artistique : Annik Hamel
Costumes : Marzia Pellissier
Exposition : Marie-Hélène Bellavance et Marzia Pellissier
Durée : 35 min