«TOUTES LES FEMMES QUI HABITENT EN MOI»

En plus d’être codirectrice artistique de Corpuscule Danse, Marie-Hélène Bellavance a aussi une pratique artistique multidisciplinaire établie depuis plus de 15 ans. Cet automne elle a présenté dans le cadre du Festival Phénomena son court-métrage Toutes les femmes qui habitent en moi, créé conjointement avec Ariane Boulet et Andréa de Keijzer.

Trois créatrices unissent leurs univers et leur sensibilité dans un court film d’art qui met en lumière ces liens physiques et métaphoriques entre mère et enfant, entre humain et nature. Ces fils invisibles, qui au-delà et à travers nos déchirures, nous relient aux autres et à la terre.

Idéation : Marie-Hélène Bellavance
Création : Marie-Hélène Bellavance, Ariane Boulet et Andréa de Keijzer
Direction photo et caméra : Andréa de Keijzer
Direction du geste : Ariane Boulet
Interprétation : Marie-Hélène Bellavance, Léonore Lavigne et Romane Lavigne
Musique : Gabriel Vignola
Montage : Marie-Hélène Bellavance
Production : Corpuscule Danse

Dériver, se laisser porter
Ressemer, s’enraciner

Construire des villages sur nos corps enterrés

Nouer, tisser, tresser nos histoires jusqu’à s’y perdre
Y cueillir nos blessures comme un bouquet
Une fleur à la fois

Danser
Se partager
S’abandonner
Offrir aux grands vents l’écho de nos douleurs et de nos bonheurs
Entre les feuillages
Entre ici et là
Cœur ouvert
Paumes tournées vers le ciel

Se laisser traverser
Et se refaire avant de faner

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